Mon histoire
À propos.
Je n'aime pas trop parler de moi... C'est donc ma compagne qui va me raconter et vous en apprendre un peu plus sur ma vie et mon parcours.

Comment est né ce besoin d’exprimer par la couleur les émotions qui le traversent?
Est-ce l’héritage de sa grand-mère Claire, ou la rencontre de Salvador Dali à l’âge de huit ans qui l’ont précipité vers cette aptitude d’expression.
Ou cette escapade cachée pour aller voir le pays d’Arles de Van Gogh à l’âge de 16 ans ou encore ce concours de peinture qui lui ont mis ses sens en exergue.
La peinture s’est inscrite en lui comme l’expression de son être le plus profond.
Ce besoin le peintre Patrick Spriet a su le reconnaître, et c’est tout naturellement qu’il en devient l’élève. Ainsi commenceront les bases de son apprentissage. C’est au fil des rendez vous sur les canaux du Nord, qu’Il apprend à capter l’instant fragile des ombres et lumière.
Il poursuit sa formation sur les bancs des écoles de Saint Luc à Tournai et de Bruxelles, puis aux Beaux Arts de Lille comme designer.
Durant cette période, il décode et se passionne pour les techniques de préparation d’encollage et d’enduit de ses supports bois.
Mais pour peindre Gil a besoin d’espace, de rencontre, de créer son histoire.
Ainsi se construit sa vie d’artiste, loin du confort matériel. Il s’exprime à coups de pinceaux sur des supports bois qu’il façonnera lui même pour la maîtrise du geste.
Son besoin d’enrichissement lui font parcourir le sud ouest , jusqu’a s’établir en Corse .
Là bas, la rencontre des côtes sauvages et de la Méditerranée le motive.
Ce besoin d’espace et de liberté lui font accepter parfois un poste de gardien de phare de mer. Cette île lui permet de se confronter et d’aller chercher au fond de lui ce que immensité et solitude lui renvoient.
Vivre en pleine mer, la regarder, la ressentir et s’en imprégner et la restituer lui permet cette connexion à lui même.
Sa démarche lui fera quitter le phare pour créer la première galerie d’art Corse sur le vieux port de Bastia en 1979.
il s’épuise, la Corse ne le nourrit plus,
Alors de nouveau sur le continent, Il cherche, il crée... passant du modèle vivant au paysage moins figuratif. Du bois à la toile. Les pastels, l’aquarelle et la peinture à l.huile s.enrichissent.
Et il continue de se réinventer pour quitter le pinceau pour appréhender le couteau afin que la matière s’inscrive dans les œuvres.
Ses recherches se portent su le travail de la couleur. Aller au bout de ce que la peinture exprime car Gil vous dira
« Le tableau ne doit pas tout dévoiler mais se laisser découvrir au fil du temps, au fil des années.»
Peu adepte des sentiers banalisés et des réseaux sociaux, et dans l’idée que rien n’est acquis, il a souvent exposé dans des salons pour remettre en doute sa peinture.
Installé aujourd’hui dans les Hauts de France, il continue à transcrire la lumière.
